1917
Collection Destré.
1917 à Villemoisson
Raphaël est en permission
Raphaël
Destré a 25ans. En permission, il est venu avec sa femme Andrée rendre visite à
sa mère qui habite dans la cour de l’ancienne ferme de Villemoisson-sur-Orge .
Il sont allés se promener le long de l’Orge où cette photographie a été prise.
Leur fille les a accompagnés avec son inséparable nounours.
1917 la grande guerre
C’est du front qu’est venu en permission Raphaël, là où les combats se poursuivent avec des victoires et des défaites qui se succèdent dans des batailles laissant sur le terrain ruines et millions de morts.
Les Australiens dans la guerre en 1917 Bataille d’Ypres Photos Hurley
1917 Andrée aussi fait la guerre
Les femmes aussi participent à la
guerre. C’est le cas d’Andrée, l’épouse de Raphaël, qu’on voit sur les
photographies qui suivent. Elle figure tout à gauche des deux images, d’abord
au travail dans une usine de la région parisienne qui fabrique des obus,
ensuite dans la cour de l’usine avec ses collègues.
Collection
Destré
1917
à l’arrière
A
l’arrière on souffre. A Paris, les marchandes des quatre saisons vendent les
bûches coupées en quatre à raison de 10 centimes la livre. Le jeune André
Jolivet, le futur grand compositeur de musique (1905-1974) dessine les
ménagères faisant la queue au marché pour acheter du beurre.
Le moral
des militaires comme des civils est au plus bas et tout le monde en a assez de
la guerre.
Photo L’Illustration
dessin d’André Jolivet Site Internet de l’association des Amis
d’André Jolivet
document
Musée de Montmartre
1917
Johnnie entre en guerre
Les
Etats-Unis d’Amérique déclarent la guerre à l’Allemagne le 6 avril et les
premières troupes débarquent en France le 26 juin. Le jour de L’Independence
Day, le 4 juillet, un grand défilé a lieu à Paris.
Rue de Rivoli, une Parisienne offre un bouquet à un cavalier
américain. Photo L’Illustration
Pacifistes
en 1916, les chansons américaines sont devenues guerrières en 1917. Ce n’est
plus « Je n’ai pas élevé mon garçon pour en faire un soldat »
mais « Johnnie, prends ton fusil ».
Good-Bye
Brodway, Hello France est un des hits
américains de la musique de la première guerre mondiale. C’est une combinaison
d’une marche traditionnelle et d’une chanson de babershop quartet, paroles
de Francis Reisner et Benny Davis sur une musique de Billy Baskette.
Over
There (Par là-bas) est un autre des hits
de l’époque, écrit par George Cohan sur une musique de Nora Bayes. C’est sa
mélodie qui sert de fond musical à cette page.
Johnnie, get your gun
Get your gun, get your gun,
Take it on the run,
On the run, on the run.
etc.
Dans la
version française de Delamarre ce sera :
Johnnie,
sac au dos,
Sac au dos, sac au dos,
Pars au grand galop,
Au galop,
au galop,
Entends-tu ? Le clairon sonne,
Pour qu’il ne manque personne
etc.
1917 la Russie entre
en révolution
Le camarade Lénine nettoie la Terre de la saleté
Mikhail Tcheremnikh,
Victor Deni Affiche,
1920
2006
à Villemoisson
Raphaël
et Andrée sont venus dans les années trente du XXè siècle habiter à
Villemoisson où ils ont acheté un terrain et fait construire une maison dans un
lotissement. Gazé pendant la guerre Raphaël décédera en 1936. Andrée lui
survivra jusqu’en 1947. Ils reposent au cimetière de Villemoisson.
le cimetière de Villemoisson
photo mss
Pour poursuivre sur Internet le voyage en 1917 il ne
faut surtout pas omettre d’aller entendre le grand Caruso chanter un couplet de
la chanson Over there en français à l’adresse suivante : http://www.firstworldwar.com/audio/Enrico%20Caruso%20-%20Over%20There.mp3
Les paroles de la chanson, américaines et
françaises, sont sur :
http://ingeb.org/songs/overther.html
Caruso par lui-même
Les images du photographe Australien Hurley et bien d’autres
documents sur la guerre se trouvent sur : http://www.greatwar.nl/
édition du 26 juin 2007