villemoisson sur orge non-off
tandis
qu’à Villemoisson-sur-Orge ....
Pour accéder à l’une
des pages qui composent cette série il suffit de cliquer :
*
soit sur l’une des dates de la liste suivante :
1671 1903 1904/1905
1916 1917 1918 1934
*
soit sur la date qui figure à la fin de chaque texte de présentation.
Un commencement d’explication du pourquoi et
du comment de cette série figure en bas de la
présente page. On n’est ni obligé de le lire ni de le prendre au sérieux.
1671
Tandis
qu’à Villemoisson le receveur des Tailles de
Clamecy entre en possession de la chaumière et
des terres et vignes qu’il vient d’acquérir au bout du village, Jean-Baptiste
Lully se prépare à prendre
la direction de l’Académie Royale de Musique (dite Opéra) et, à Chantilly,
Vattel, le maître d’hôtel du
Prince de Condé, se suicide. La marquise de Sévigné, qui sait tout et le
rapporte si bien en est
rapidement informée.
Aujourd’hui,
la chaumière est devenue manoir et ses terres et vignes,
lotissement. vers
1671>>>
1903
Tandis
qu’à Villemoisson, on se prélasse dans les jardins du Fief de la Chapelle, à
Paris on danse le
Cake-Walk, en Bretagne les femmes des mineurs d’Hennebont défilent en chantant
L’Internationale,
Renoir peint de plantureuses baigneuses et René Paul-Bloche sculpte un
famélique apprenti mineur.
Aujourd’hui,
le jardin du Fief est devenu parking
pour les automobiles et l’ancienne demeure
bourgeoise abrite l’école de danse. vers 1903>>>
1904 1905
Tandis
qu’à Villemoisson, de 1904 à 1905, Hector Guimard construit dans le lotissement
du Parc
Beauséjour le Castel d’Orgeval, en France les ministères se suivent et ne se
ressemblent pas, les
églises se séparent de l’état, Théry remporte deux fois la coupe Gordon Bennett
sur Richard-Brasier,
à Paris se tient le huitième salon de l’automobile, la Russie et le Japon se
disputent la Mandchourie et
la Corée, ce sont « les petits hommes jaunes » qui
l’emportent » les marins du Potemkine se révoltent
et la révolution éclate en Russie.
Aujourd’hui,
le Castel d’Orgeval, toujours présent à
Villemoisson a échappé, dans la discrétion, au
massacre général qui a frappé l’œuvre d’Hector Guimard vers
1904/1905>>>
1916
Tandis qu’à Villemoisson Ernest veille sur la voie de chemin de fer, la guerre
entre dans sa troisième
année,un sous-marin allemand torpille dans la mer du Nord le Sussex, un
bateau qui ne transporte que
des civils. Le capitaine évite le pire, mais il y a près d’une centaine de
morts, Parmi eux le déjà célèbre
pianiste et compositeur espagnol Enrique Granados, des anonymes dont Léon,
Albert, Isma Morin,un
marin qui vient d’embarquer sur le bateau, deux citoyens des Etats-Unis
d’Amérique. Le président des
Etats-Unis, Woldrow Wilson, réélu grâce à ses positions non-interventionnistes,
proteste.
Aujourd’hui, la ville de Villemoisson est
associée à la ville allemande de Bad-Schwartau.
1917
Tandis
qu’à Villemoisson Raphaël, en permission, est
venu voir sa mère, la guerre continue. Cadavres
et ruines se comptent par millions. Andrée, la femme de Raphaël, participe,
elle aussi à la guerre en fabriquant
des obus. A l’arrière comme sur le front, on souffre. Le moral de la France
entière est au plus bas.
Johnnie, le soldat américain, prend son fusil, tandis que la Russie entre en
Révolution
Aujourd’hui, Raphaël et André reposent au cimetière de
Villemoisson.
vers 1917>>>
1918
Tandis
qu’à Villemoisson Joly Destré, qui y tient
boutique, écrit à ses enfants alors que le dégel arrive ; la guerre
meurtrière et dévastatrice continue ; les enfants des écoles communales de
Paris dessinent des affiches pour inciter
la population à l’économie. Les Alliés engagent toutes leurs forces dans la
guerre et l’Allemagne capitule le 11 Novembre.
La joie est immense. Le 12 Novembre au théâtre des Bouffes Parisiens a lieu la
première représentation de
l’opérette « Phi-Phi ». Bientôt tout le monde va fredonner :
« C’est une gamine
charmante, charmante, charmante...... » vers
1918>>>
1934
Tandis
qu’à Villemoisson Roger va boire l’apéro
avec ses copains au bistrot de la rue de la Mairie, le monde s’agite,
la France aussi, les femmes adoptent le short, Greta Garbo triomphe dans La
Reine Christine. La Maison Violet Frères
qui produit le BYRRH, un apéritif au quinquina, édite une brochure où l’on voit
les photographies de tout son personnel :
un extraordinaire document sur le monde de l’entreprise de l’époque.
Aujourd’hui,
le café de la Mairie existe toujours dans un
quartier qui garde encore quelques traces du
Villemoisson ancien.
Il y a cent et mille façons de raconter
l’histoire, de la concevoir, de l’enseigner, de la comprendre, de l’exploiter,
de la pratiquer, de l’approuver, de la nier, de l’enjoliver, etc. L’Histoire,
c’est la bonne à tout faire. Il y en a même qui la trouve utile à quelque
chose. Et jolie.
On peut
aussi, et c’est notre cas, simplement trouver passionnant le voyage dans le
passé à la recherche de documents anciens. Et on peut avoir envie de faire
partager cette passion, les découvertes, étonnements, interrogations qui en
découlent. Comme de donner aux autres envie d’en faire autant. Il se trouve que
l’Internet, en rendant facile la réalisation comme la diffusion, permet de le tenter sinon de le réussir.
Dans les
pages qui suivent on va dire le passé à la façon de la grand-mère qui, en
sortant une photographie jaunie de la boîte où elle conserve ses vieux papiers,
évoque ses souvenirs du monde et de la vie à l’époque de l’image. En partant
d’une image ou d’un fait ancien concernant Villemoisson, on va tenter d’évoquer
l’année où l’événement s’est produit à l’aide de documents d’époque. Ce ne sera
évidemment pas une leçon d’histoire mais simplement, comme les récits de la
grand-mère, un récit subjectif et partiel. Donc partial. Mais tous les
historiens font ainsi. On évitera ici
de s’étendre sur des faits qu’on suppose connus de tout le monde pour préférer
l’inédit.
Le
programme est vaste et la réalisation sera longue car le travail de recherche
est parfois important. La publication ne respectera pas la chronologie et la composition des pages
ne sera jamais fixée définitivement . Sauf, évidemment, par la force des
choses.
retour à la page
d’ouverture Villemoisson >>>
édition du
16 février 2008